Carnoux citoyenne, écologiste et solidaire

La transparence et la vie municipale
vécue par des élus et un collectif citoyen 
à Carnoux-en-Provence (13)

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https://carnouxprogres.wordpress.com/2023/01/30/logement-social-prime-a-carnoux/

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Conseil municipal du 29 juin 2023

Conseil municipal du 2 mars 2023

01/07/2023

Un tout petit conseil municipal ...

 

L’été apaprocahe et l’ordre du jour des conseils municipaux de Carnoux fond comme neige au soleil… Seuls trois points étaient inscrits à celui du 30 juin, dont un purement formel qui consiste simplement à acter les derniers ajustements d’effectif des agents municipaux. Et voilà que l’on apprend en début de séance que l’un de ces points est reporté ultérieurement ! A se demander pourquoi réunir le Conseil dans ces conditions…

 

Un faux départ pour le premier bilan de la crèche municipale

 

Ce point ne manquait pourtant pas d’intérêt puisqu’il s’agissait de prendre connaissance du premier bilan annuel pour l’année 2022 de la Mutualité Française qui gère désormais la crèche municipale en délégation de service public. Un rapport très détaillé et qui met bien en valeur les efforts déployés par le prestataire pour assurer une prestation de qualité. Mais le Maire explique qu’après avoir pris connaissance de ce rapport en comité de pilotage, il a constaté qu’il manquait des précisions sur le bilan financier et que le prestataire va donc devoir revoir sa copie : à se demander pourquoi personne n’avait cru bon de relire le rapport en question avant de l’inscrire l’ordre du jour du conseil municipal, mais passons…

 

L’éclairage public toujours en lumière

 

Il ne restait donc plus qu’un seul point justifiant la tenue de ce conseil municipal, à savoir 2 délibérations actant une nouvelle fois que la commune de Carnoux se substitue à la Métropole pour ses investissements en matière d’éclairage public, dans le cadre d’un montage juridique et financier d’une rare complexité qui nécessite la signature de 2 conventions, la première pour encadrer la délégation de maîtrise d’ouvrage confiée pour l’occasion par la Métropole à la commune, et la seconde pour mettre en place un fonds de concours pour rembourser une partie de la facture à la commune, à un niveau encore mal déterminé puisqu’il dépendra du montant réel des travaux et des subventions accordées, mais aussi des résultats des calculs toujours en attente, de la Commission locale d’évaluation des charges transférés.

 

Bref, un exercice de haute voltige rendu nécessaire par la volonté farouche du Maire de ne surtout pas laisser la Métropole se mêler de l’éclairage public de Carnoux alors que c’est pourtant une compétence obligatoire qui lui est imposée par la loi, comme le Préfet lui-même l’a rappelé à de multiples reprises. Ces conventions permettent de contourner la règle, au prix d’un montage un peu acrobatique, que le Maire justifie de manière assez étrange par l’absence de compétence des 7500 agents de la Métropole à gérer un tel marché, tout en reconnaissant que la commune de Carnoux n’a pas plus de compétences techniques en la matière puisqu’elle se contente de faire appel à des prestataires extérieurs : comprenne qui pourra…

 

Toujours est-il que cette nouvelle tranche d’investissement, évaluée quand même à un peu plus de 1,1 million d’euros, va permettre de mettre des Leds dans tous les lampadaires de Carnoux et d’installer un système permettant de réguler l’intensité lumineuse en fonction des besoins. Une ambition parfaitement louable donc, qui va permettre à la collectivité des économies substantielles d’électricité. On s’étonne néanmoins qu’après avoir investi autant d’argent public depuis 10 ans pour refaire entièrement le réseau d’éclairage public de la Ville, on en soit encore à devoir remplacer 60 % des ampoules par des Leds et le Maire confirme qu’avec du recul, le choix d’avoir installé principalement des ampoules à sodium n’était pas très judicieux.

 

Quant à envisager d’éteindre les lampadaires au cœur de la nuit, au moins en dehors du mail qui est le seul axe de passage vraiment fréquenté, le Maire confirme une nouvelle fois qu’il n’en est pas question. Tous les biologistes alertent pourtant depuis des décennies sur l’impact catastrophique de cet éclairage nocturne inutile sur la faune et notamment les insectes, chauves-souris et oiseaux dont les populations connaissent une disparition massive. Dans une commune comme Carnoux, bordée d’espaces boisés en limite du Parc national des Calanques, ceci devrait être une préoccupation majeure. Mais le Maire confirme qu’il s’en moque éperdument et que son seul souci est de maintenir un niveau d’éclairage constant sur toute la commune, pour éviter de générer un sentiment d’insécurité des habitants, même s’il reconnait que cela n’est guère étayé par les études disponibles sur le sujet.

 

Publicité : un règlement qui n’est pas prêt de s’appliquer

 

A défaut d’ordre du jour consistant, cette réunion a été l’occasion de revenir sur un point abordé à la demande de la liste Carnoux citoyenne, écologiste et solidaire, lors de la séance précédente : le règlement local de publicité intercommunal (RLPi), destiné à encadrer la taille et le positionnement des enseignes commerciales et des panneaux publicitaires qui ont tendance à défigurer toutes les entrées de ville. Il avait reçu un avis favorable unanime du Conseil municipal de Carnoux, le 24 février 2022, et sa version définitive, adoptée par la Métropole est pleinement exécutoire depuis le 17 juin 2022.

 

Ce règlement interdit notamment à Carnoux la publicité lumineuse et les panneaux de plus de 4 m2, ainsi que toute publicité, y compris sur le mobilier urbain, dans les zones boisées sur les hauteurs de Carnoux et du côté des Barles. Or, force est de constater que, plus d’un an après avoir été approuvé à l’unanimité ce règlement n’a jamais été appliqué et qu’on compte toujours autant de panneaux publicitaires gigantesques, en particulier à l’entrée de Carnoux, du côté d’Aubagne. Le 13 avril dernier, le Maire avait expliqué en séance que ce n’est pas parce que ce règlement a été adopté qu’il faut se précipiter pour le respecter et que l’on dispose de 2 voire 3 ans pour s’y conformer, une mention qui n’a pas été reprise dans le compte-rendu car elle ne s’appuie manifestement sur aucun texte réglementaire.

 

Il affirme désormais qu’il revient au Maire et à lui seul de faire appliquer le règlement en question. Mais il annonce néanmoins qu’il va rencontrer prochainement les services de la Métropole pour voir avec eux les modalités de mise en œuvre dudit règlement, tout en annonçant qu’il faudra sans doute le réviser car il est beaucoup trop contraignant à son goût. A se demander pourquoi le Conseil municipal de Carnoux l’a approuvé à l’unanimité, sinon en étant persuadé que jamais personne ne viendrait se préoccuper de le mettre en œuvre... Mais en tout cas, il n’est pas question d’ouvrir un tel échange à un autre élu, le Maire préférant gérer seul une affaire aussi délicate !

 

Des décisions unilatérales coûteuses

 

Comme à l’accoutumée, l’essentiel des décisions engageant la vie communale sont prises par le Maire en dehors de toute concertation et sont simplement portées à la connaissance du Conseil municipal en début de séance. C’est au détour de ces informations que l’on apprend ainsi que le remplacement récent de la table d’orientation sur les hauteurs de Carnoux a été confié à l’ONF pour la modique somme de 21 000 €. Une opération pas franchement réussie puisque la table en question, destinée à éclairer sur un panorama à 360 ° comme l’explique fièrement le premier adjoint en séance, bute sur une rangée d’arbres côté sud et sur le socle massif en maçonnerie de la croix, côté nord, qui masque totalement la vue : l’erreur est humaine…

 

Ces décisions comportent, une fois de plus, une belle litanie de demandes de subventions au Conseil départemental qui va se voir encore sollicité pour plus de 100 000 €. Le contribuable des Bouches-du-Rhône est ainsi mis à contribution pour financer non seulement la fameuse table d’orientation masquée, mais aussi les obligations légales de débroussaillement sur les parcelles communales (en plus de ses propres obligations à remplir le long de la voirie départementale…), ou encore la rénovation de la cuisine scolaire, celle du four à chaux, et même l’aménagement d’un parking devant la gendarmerie : à votre bon cœur, Messieurs Dames…!

 

Marc VINCENT

 

 

 

- Ça y est ! Ils ont bientôt fini : ils en sont à évoquer les festivités, la fête de la bière et le bal du 14 juillet…

- Tu n’as pas bien écouté Monsieur le Maire ! Le bal du 14 juillet, ce sera le 13 juillet et le feu d’artifice le 12 juillet …

- Décidément, rien n’est simple dans cette ville ! Alors rendez-vous le 12 juillet pour voir le feu d’artifice ?

- Ben non… Il vient d’expliquer qu’il n’y aura plus jamais de feu d’artifice à Carnoux parce que la pelouse du stade sera désormais en plastique et qu’on risque d’y mettre le feu… C’est beau le progrès !

- Oui mais ce sera remplacé par un truc fabuleux. Un mot tellement compliqué que j’imaginais même pas que ça puisse exister. Tu te rends compte : un spectacle de pyroluminescence sur le toit de l’hôtel de ville !

- Je me demande ce que ça peut bien être… Si ça se trouve c’est simplement un vidéoprojecteur et un rayon laser…

- Non, laisse-moi rêver ! Avec tout l’argent qu’il y a à Carnoux, c’est certainement quelque chose d’absolument extraordinaire, qu’on n’a jamais vu nulle part ailleurs, digne des fêtes de Versailles, à la hauteur de ce monument incroyable qu’est le nouvel hôtel de ville !

Points majeurs

 

  • Délégation de service public (DSP) pour la crèche
  • Investissement éclairage public métropolitain pour Carnoux
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