Carnoux citoyenne, écologiste et solidaire

La transparence et la vie municipale
vécue par des élus et un collectif citoyen 
à Carnoux-en-Provence (13)

Blog d'action municipale

Remplacer l'herbe de la pelouse du stade par du gazon plastique, est-ce vraiment une bonne idée ?

Bien sûr, on économie l'arrosage, mais comparativement au coût de l'opération, on peut aussi s'interroger... Et puis, le gazon synthétique est-il nocif à notre santé et préjuciable à l'environnement ?

Cette vidéo de France 3 fait le point...     [2'18]

Pelouses synthétiques : un revêtement controversé, bientôt interdit

Nos interrogations en vidéo ou en photos...

https://carnouxprogres.wordpress.com/2023/01/30/logement-social-prime-a-carnoux/

https://carnouxprogres.wordpress.com/2023/01/30/logement-social-prime-a-carnoux/

Conseil municipal du 24 Août 2023

Conseil municipal du 2 mars 2023

26/08/2023

 

Des idées qui commencent à infuser ?

 

Encore un conseil municipal en plein été à Carnoux, au beau milieu du mois d’août, avec, une fois de plus, quasiment un seul point à l’ordre du jour, à savoir l’attribution, à la société ALG de Gérard Pressoir, de la gestion du Centre culturel de Carnoux pour 5 ans supplémentaires à compter du 1er septembre 2023…

 

Centre culturel : rien ne change…

On comprend bien sûr l’urgence de la situation, au point que le Maire et certains de ses conseillers, ont dû interrompre leurs congés pour organiser à la hâte ce conseil municipal afin d’être sûr de bien notifier dans les temps le renouvellement de cette délégation de service publique (DSP), une semaine seulement avant l’échéance de la précédente. On aurait peut-être pu anticiper un peu plus, d’autant que le nom du nouvel attributaire est connu depuis belle lurette et que son choix est tout sauf un scoop, lui qui gère déjà sans discontinuer la salle de spectacle de l’ARTEA depuis sa création il y a 23 ans et qui était déjà aux manettes du Centre culturel depuis son passage en DSP il y a 5 ans.

Si le suspens était à ce point inexistant, c’est que, comme à chaque renouvellement de DSP sur ces deux équipements culturels majeurs de la commune, il est le seul à candidater, ce qui limite forcément l’intérêt de la consultation, sensée faire émerger la meilleure réponse aux besoins de la collectivité dans le cadre d’une concurrence libre et non faussée, chère à notre modèle économique libéral…

Cette absence systématique de proposition concurrente interroge. Faut-il l’imputer à un manque d’effort de la commune pour susciter de telles offres via une activité de sourcing plus développée en amont, la rédaction d’un cahier des charges plus ambitieux ou une publicité plus large avec des délais de réponse plus longs hors période estivale ? Ou faut-il y voir l’effet intimidant de l’activité procédurière intense de la société ALG qui n’hésite pas à attaquer tous azimuts devant les tribunaux quiconque oserait nuire à ses intérêts personnels, au point de centrer son mémoire technique du Centre culturel sur les critiques que nous avons émis, ici-même, sur le mode de gestion de ces équipements culturels en DSP ?

Au point aussi d’engager des sommes conséquentes pour un dépôt de plainte avec constitution de partie civile à l’encontre des deux élus de la liste Carnoux citoyenne écologiste et solidaire dont les interrogations sur ce mode de gestion en DSP relèvent, selon lui de la diffamation. Une démarche qui s’apparente largement à de l’intimidation. A Carnoux, les élus d’opposition non seulement sont les seuls à ne percevoir aucune indemnisation, mais de surcroit, ils doivent payer des frais d’avocat pour se défendre face à ce type de procédure !

 

Le stade de foot passe au tout plastique !

Comme à l’accoutumée, les décisions importantes et qui engagent le plus fortement la collectivité sont prises directement par le Maire, en dehors des réunions du conseil municipal devant lequel elles font simplement l’objet d’une information sans débat. C’est ainsi que l’on apprend que les marchés de travaux pour la rénovation du stade Marcel Cerdan ont été attribués pour la somme globale de 900 000 € (sur un budget prévisionnel total de 1,1 million d’euros) dont l’essentiel est destiné à couvrir les frais d’arrachage de la pelouse naturelle et son remplacement par un gazon synthétique en plastique.

La bonne nouvelle est que le lest qui sera placé entre les fibres plastiques ne sera pas constitué de déchets de pneus usagers mais de noyaux d’olives, ce qui limite effectivement nettement l’impact sanitaire et environnemental de ce type de revêtement. A croire que les suggestions faites par les élus de la liste Carnoux citoyenne écologiste et solidaire en conseil municipal et sur notre site ont fini par être entendues, à moins qu’il ne s’agisse d’une amorce de convergence de vue de l’exécutif municipal qui commence à se préoccuper de l’impact environnemental de ses investissements ? Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons que nous réjouir de ce choix positif.

Il n’en demeure pas moins qu’arracher un des rares espaces verts naturels de Carnoux pour le remplacer par un revêtement en fibres polymères synthétiques qui stérilise le sol, supprime l’absorption naturelle de gaz à effet de serre, utilise des ressources fossiles à base d’hydrocarbures, relargue des microplastiques dans l’environnement et génère tous les 5 à 10 ans d’énormes quantités de déchets difficilement recyclables, n’est pas la meilleure décision à l’heure où toutes les collectivités cherchent à réduire leur impact écologiques et à mieux s’adapter au changement climatique dont les effets sont désormais bien visible.

Le Maire justifie ce choix coûteux (l’investissement représente un tiers de l’ensemble des ressources fiscales locales annuelles de la commune !) et écologiquement discutable par la nécessité de répondre aux attentes des membres du club de foot qui veulent pouvoir jouer à leur guise sans se préoccuper de l’état du gazon. Un revêtement synthétique supporte de fait une exploitation plus intensive qu’une pelouse naturelle, tout en étant à ses yeux plus moderne et plébiscité par tous les grands clubs sportifs. Des arguments de poids, bien entendu, qui justifient de la même manière que l’on développe sans cesse davantage la climatisation ou le transport aérien, mais qui confirment qu’en matière de politique publique en faveur de la transition écologique et de l’adaptation au changement climatique, il reste beaucoup de chemin à parcourir…

D’autant que des solutions alternatives auraient pu être développées, pour des coûts d’investissement nettement moindres, consistant par exemple à recueillir et stocker les eaux de pluie ruisselant notamment sur les toits du gymnase et des tribunes, et plus largement dans la zone industrielle qui est régulièrement inondée à chaque gros orage, eau qui peut ensuite être utilisée pour entretenir la pelouse des stades. Une solution moins moderne sans doute mais peut-être plus adaptée, à condition bien sûr que les passionnés de foot acceptent qu’ils doivent aux aussi s’adapter aux impératifs de Dame Nature…

 

Carrière Borie : ça s’accélère…

Les élus de la liste Carnoux citoyenne écologiste et solidaire ayant déposé une question écrite sur ce sujet, le Maire commence à expliquer longuement que ce sujet n’a pas à être évoqué en conseil municipal et qu’il a donc refusé de le mettre à l’ordre du jour, les séances du conseil devant, selon lui, être strictement réservées aux sujets pour lesquels le vote d’une délibération est obligatoire.

Pour autant, il consent néanmoins à informer les conseillers municipaux des derniers développements de ce dossier qui intéresse quand même directement les habitants puisque le projet prévoit le passage de 80 camions par jour (dont 40 à plein, chargés de déchets inertes du BTP, et autant à vide) à travers tout Carnoux pendant 3 ans, entre la carrière de l’Escargot, le long de l’autoroute et la carrière Borie, en passant par Carpiagne. Jean-Pierre Giorgi confirme que l’objectif est bien de remblayer cette carrière abandonnée, située en zone pavillonnaire et dont les fronts de taille sont jugés dangereux, à la demande du maire d’Aubagne, lequel paiera pour cela une redevance à la société Bronzo-Perasso.

Il indique également qu’un dossier ICPE (installation classée pour l’environnement) vient d’être déposé le 10 août 2023 en vue d’autoriser ce projet qui s’apparente à un dépôt de déchets inertes. A l’issue de l’instruction, une enquête publique devrait être ouverte, d’ici plusieurs mois. D’ici là, le maire de Carnoux annonce étudier, en lien avec les services de la Métropole et de l’État, la possibilité de restreindre la circulation des camions à certaines heures, tout en reconnaissant que le trafic local sur la RD 41 E qui traverse la commune de part en part, est actuellement renforcé par le passage des camions liés à un gros chantier en cours sur la zone des Paluds, mais aussi à la démolition de l’école maternelle et au terrassement du stade Marcel Cerdan : encore un impact environnemental non négligeable…

Bonne nouvelle néanmoins : Jean-Pierre Giorgi explique en réunion avoir soumis à la DDTM l’idée d’installer le long du Mail des capteurs visant à suivre en continu la qualité de l’air et notamment la charge en particules fines liée à la circulation routière le long de cet axe urbain particulièrement fréquenté. Une idée que la liste Carnoux citoyenne écologiste et solidaire défend avec vigueur et que nous avons déjà présentée en conseil municipal : encore une occasion de se réjouir que l’exécutif municipal s’en empare ainsi, en espérant qu’elle pourra enfin se concrétiser !

 

Publicité : il est urgent d’attendre

L’autre question soulevée par les élus de la liste Carnoux citoyenne écologiste et solidaire concernait la mise en application du Règlement local de publicité intercommunal (RLPi), destiné à encadrer la taille et le positionnement des enseignes commerciales et des panneaux publicitaires qui ont tendance à défigurer toutes les entrées de ville. Il avait reçu un avis favorable unanime du Conseil municipal de Carnoux, le 24 février 2022, et sa version définitive, adoptée par la Métropole et pleinement exécutoire depuis le 17 juin 2022, interdit notamment à Carnoux la publicité lumineuse et les panneaux de plus de 4 m2, ainsi que toute publicité, y compris sur le mobilier urbain, dans les zones boisées sur les hauteurs de Carnoux et du côté des Barles.

Jean-Pierre Giorgi explique en réunion avoir rencontré en juillet des représentants de la Métropole pour s’enquérir des conditions de mise en œuvre de ce règlement dont nul ne s’était préoccupé jusque-là… Le maire estime qu’il est de toute façon beaucoup trop contraignant et qu’il faudra probablement le réviser, maintenant qu’il a compris que le contrôle de la bonne application du règlement relève de son propre pouvoir de police. Il insiste sur les délais prévus pour la mise en œuvre avant déclenchement des sanctions : 2 ans pour les affiches publicitaires et pré-enseignes, mais jusqu’à 6 ans pour les enseignes elles-mêmes.

Du coup, la seule action effectuée à ce jour, plus d’un an après l’entrée en vigueur du texte, est la parution d’un petit encart d’information dans le dernier numéro du Messager. Pour la suite, le Maire n’est manifestement guère pressé d’aller trouver les commerçants pour leur expliquer les conséquences de ce texte que sa majorité a pourtant approuvé à l’unanimité, comprenne qui pourra… Nous lui faisons néanmoins observer qu’avant d’aller convaincre les commerçants de respecter ces nouvelles dispositions, il pourrait être opportun que la commune donne le bon exemple en commençant par se conformer elle-même au règlement et en supprimant les supports publicitaires situés en entrée de ville, dans la zone des Barles, désormais interdite à toute activité publicitaire, dans la mesure où ces panneaux servent quasi exclusivement de support publicitaire à la commune elle-même : une démarche pédagogique facile à mettre en œuvre et peu coûteuse. Encore un message qui fera peut-être son chemin, qui sait ?…    

Marc VINCENT 

 

 

 

- Dis donc ! Notre maire, il est en pleine déprime ce soir… Tu as entendu ce qu’il a dit ? Tout va trop vite, tout est devenu trop compliqué, la Métropole fait n’importe quoi, les commerçants se plaignent tout le temps et rechignent à payer les taxes, le Covid et la guerre en Ukraine nous empêchent d’avancer, et en plus certains administrés osent lui écrire pour se plaindre du bruit des chantiers qu’il a initiés…

- Oui, ça sent la grosse fatigue. Pourtant il vient de dire qu’il était en vacances !

- Bon tant mieux… Ça ira mieux à la rentrée. Mais quand même on dirait qu’il est un peu dépassé par ses fonctions et par l’évolution des choses : c’est vrai que gérer une commune devient de plus en plus compliqué ! Il faut apprendre à travailler en partenariat avec de nombreux acteurs, se tenir au fait des règles administratives et juridiques de plus en plus complexes, dans un cadre financier contraint, et en plus on doit affronter des défis sanitaires, environnementaux, géopolitiques !

- Oui et par-dessus le marché, les administrés ont envie d’être davantage écoutés et de participer : le maire ne peut plus décider tout, tout seul dans son coin…

- Il devrait peut-être déléguer davantage, ou développer la concertation…

- Tu sais quoi ? On devrait monter un cabinet de conseil et lui proposer nos prestations

- Bonne idée : on pourrait l’appeler ZagKinsey…

Deux points à l'ordre du jour

- désignation d'un déontologue à l'initiative du Département

- désignation du délagataire chargé de la gestion du Centre Culturel

... et deux questions de l'opposition

- la pertinence de la nouvelle pelouse "plastique" du stade

- la noria prévisible de camions liés à la carrière Borie

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>> 02/09. 13:06 Berberian
Mais pourquoi donc Mr Giorgi ne vous écoute-t-il pas ?
<< 03/09. 12:22 Réponse de Marc Vincent à Berberian : Il conviendrait sans doute de lui demander directement. Peut-être a-t-il l'impression que nous sommes ultra minoritaires à penser ainsi à Carnoux ? Peut-être pense-t-il que nos analyses ne sont pas partagées par tous ceux qui le soutiennent ? C'est sûr que parfois, l'intérêt général communal gagnerait à ce que nous soyons un peu plus écoutés...

>> 28/08. 10:52 Rubio
Vous parlez d'un projet de passage de nombreux camions remplis de gravats dans Carnoux. Pouvez-vous m'indiquer des articles de presse ou un lien internet afin que je puisse le connaître ? Merci.
<< 27/08. 13:15 Réponse à Rubio: Vous pouvez consulter les liens suivants : Cercle Progressiste ou le facebook du Collectif Carrière Borie

>> 28/08. 10:30 Rachid P.
Une nouvelle fois vous cherchez des poux au Maire alors que vous devriez le féliciter. Avec la pelouse syntétique du stade, la municipalité s’investit délibérément dans le recyclage des fibres de plastique qui innondent la planète et la préservation des ressources. Plus d’arrosage, plus d’engrais, plus d’insecticides, plus de tondeuse ! Bon, 1,1 million d’euros, c’est un peu cher, mais la pelouse sera éternelle… Le Maire est certainement plus écolo que vous/
<< 29/08. 08:41 Réponse de Marc Vincent à Rachid P. : Malheureusement, votre vision du gazon synthétique est un peu idyllique ! La durée de vie d'un gazon synthétique n'est en réalité que de 8 à 12 ans : on est donc très loin d'un investissement ad vitam aeternam.... Les fibres plastiques (en polyéthylène ou en polypropylène généralement) comme le tapis (souvent en latex) sont encore trop rarement réalisées à base de polymères recyclés. Quant au recyclage en fin de vie, au bout d'une dizaine d'années donc, il reste très complexe car il faut séparer les différents composants : le sable est assez facilement réutilisé après lavage, mais les fibres plastiques finissent généralement en incinérateur ou à la décharge. Quant à la comparaison avec une pelouse naturelle, l'impact environnemental est bien évidemment en faveur du couvert végétal, qui d'ailleurs n'a nul besoin d'engrais ni de pesticides s'il est entretenu correctement et arrosé régulièrement. L'eau peut être issue de la récupération de la pluie mais effectivement la tonte est nécessaire et demande donc un peu de main d’œuvre locale : est-ce vraiment un inconvénient ?

>> 27/08. 11:51 Richard le Caluirard
Bravo une nouvelle fois aux élus citoyens de nous informer aussi rapidement des débats en conseil municipal. Vous ne faites jamais mention des interventions des autres élus (excepté le Maire). Pourquoi ? Ce serait bien quand-même de refléter toutes les opinions.
C’est sûr que Carnoux manque de débats ouverts sur les grands sujets de notre commune (environnement, école, saturation de la départementale, prix des loyers, amélioration des transports en commun, …). Visiblement, sur tous ces sujets le maire est dépassé. Aucun lieu d’information et de réflexion collective n’existe. Aucune commission extramunicipale. Le conseil municipal ne semble qu’être une chambre d’enregistrement. Carnussien depuis 2 ans, je viens d’une commune de droite de la région lyonnaise où le maire était très ouvert et suscitait ce genre de débats publics. Un autre monde ! Merci pour votre travail.
<< 27/08. 18:01 Réponse de Marc Vincent à Richard : Merci pour vos encouragements. C'est vrai que nous ne sommes que de piètres porte-paroles pour diffuser les propos du Maire mais il dispose de larges moyens d'expression via le Messager et le site officiel communal, et nous faisons l'effort d'afficher sur notre site les compte-rendus officiels de la mairie qui sont supposés objectifs (mais pas toujours exhaustifs...). Je vous rappelle au passage que les réunions du conseil municipal sont publiques et annoncée sur notre site, sinon sur celui de la mairie. N'hésitez-pas à venir et n'hésitez-pas non plus à nous transmettre vos idées et propositions que nous pourrons essayer de relayer. Nous partageons en tout cas largement votre souhait de créer des lieux de débat plus ouverts à Carnoux sur les sujets que vous évoquez !

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4 commentaire(s)

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Par ailleurs, nos élus peuvent, naturellement, communiquer à ceux qui seraient intéressés le contenu des divers documents techniques présentés en conseil municipal (notamment les dossiers  des délégations de service public) qui ne sont pas diffusés par la municipalité.

Carnoux menacé par une noria de camions vers la carrière Borie

Le projet de la société Carrières et bétons Bronzo-Perasso se précise. Il consiste à déplacer 225 000 m3 de déchets inertes en passant par Carnoux, une partie du Parc National des Calanques et le camp de Carpiagne. Pour les Carnussiens, c'est un vrai problème.

                                                     (Photo Collectif Borie)

Pourquoi les délégations de service public à Carnoux se résument en général à un candidat unique ?

La commune de Carnoux cultive un certain particularisme institutionnel, du moins pour les DSP.

Non seulement, le prestataire (société ALG) gère l'ARTEA depuis 23 ans et le centre culturel depuis 5 ans, mais il est régulièrement le seul candidat, ce qui satisfait apparemment le maire.

Dans ces conditions, assurer le meilleur choix communal au vu d'une saine concurrence est une gageure. D'autres municipalités auraient sollicité en amont une fructueuse concurrence pour moins que ça !